Introduction
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Bonne lecture, et n’hésitez pas à partager vos impressions ! 👇🏻
Introduction
Je m’appelle Gabriel Valary, une âme errante au sein d’une réalité obsédante et impitoyable. A l’âge de 32 ans, j’ai décidé de partager une histoire souvent ignorée, une facette de ce monde dont on préfère d’ordinaire taire les détails les plus sombres. Mon parcours, façonné au fil des années, m’a conféré une sagesse forgée dans l’expérience, me permettant de vous dévoiler ma vie sans artifices ni voiles.
Cette déclaration provocante est la clé qui ouvre les portes d’un récit complexe, où la moralité est mise à l’épreuve et où les frontières entre bien et mal s’estompent. Attendez-vous à être entraîné dans une danse effrénée entre la raison et la folie, où chaque mot est un pas de plus vers la découverte d’une vérité brutale.
Je vous invite à briser les chaînes du jugement, car, derrière le voile de l’apparente noirceur, se cachent des réflexions profondes sur la nature humaine. Cette narration n’est pas seulement la mienne; elle est aussi un miroir de vos propres ombres et lumières. « Personne ne me nomme, je n’ai pas de surnom, je ne suis ni un héros ni un méchant. Je suis simplement le mal. »
Ainsi me définissais-je au début de cette épopée. Un être insaisissable, oscillant entre l’ombre et la lumière, intelligent et redoutable dans la résolution des problèmes. Mon destin semblait être ancré dans ce monde obscur, où être au mauvais endroit au mauvais moment était ma routine. Pourquoi cette aptitude à porter le manteau du mal avec une telle aisance ? Une question sans réponse, une destinée que je ne cherchais pas à détourner.
Mon existence s’est déployée sans que je puisse identifier un point de départ précis dans cette voie ténébreuse. Le mal, en réalité, réside en chacun de nous, attendant d’être apprivoisé, accepté comme une part indissociable de notre être. Dès mon jeune âge, j’ai compris cette réalité et me suis adapté à son existence. Le manque d’empathie, les limites effacées, voilà ce qui me rendait redoutablement efficace. Le travail était un travail, les ordres devaient être exécutés, et l’éthique était reléguée au second plan.
Mon costume du mal était une armure invisible, un ensemble d’attributs qui me permettaient de danser avec la noirceur du monde. J’étais vêtu d’une indifférence glaciale, de l’absence de remords et de la froide rationalité. Le costume du mal, c’était la sombre étoffe de la nécessité, drapée sur mes épaules sans hésitation. Les coutures étaient tissées d’expérience, chaque fil racontant une histoire de douleur, de choix difficiles et de larmes dissimulées. Je conservais ce costume comme une armure, ne dévoilant la fragilité qui s’y cachait qu’à ceux qui m’étaient chers.
Au coeur de mon existence, les notions du bien et du mal ont longtemps été des compagnons inséparables, deux entités qui se sont entrelacées comme des ombres en mouvement dans le labyrinthe de ma conscience. Le bien, une idée qui m’était étrangère, un concept évoqué par d’autres mais qui peinait à s’insinuer dans les recoins de ma vie. Les gestes altruistes, les sourires sincères, les actes désintéressés semblaient souvent des langages que je n’avais pas eu l’occasion de côtoyer. Quant aux limites de l’éthique, je les considérais comme des frontières floues, des barrières illusoires.
Le mal, en revanche, était un compagnon familier, une ombre qui m’enveloppait de sa froideur et de sa rationalité implacable. J’ai appris à le connaître dès mon jeune âge, à l’apprivoiser comme un reflet inévitable de ma nature. Les contours de l’éthique se diluaient dans le monde que j’habitais, et le mal était souvent perçu comme une nécessité, une réaction pragmatique aux exigences du moment.
Je n’étais rien, et je ne cherchais pas à être autre chose. L’éthique passait derrière l’efficacité, l’humanité se pliait devant la nécessité. Mon credo était simple : dans ce monde, il fallait répondre aux besoins d’efficience et atteindre les objectifs fixés. Dans cette danse sombre entre la vie et la mort, j’étais le danseur inaltérable.
Au cœur de mon existence, je revêtais le rôle complexe d’un gestionnaire, méticuleusement formé pour anticiper et satisfaire les exigences des individus aisés et des entreprises prospères. Ma compétence dépassait toute limite, et je me distinguais par une excellence inégalée dans la gestion minutieuse d’une clientèle variée, que ce soit des célébrités, des personnalités politiques ou d’autres figures éminentes.
Mon engagement consistait à répondre avec précision à leurs caprices les plus exigeants, que ce soit en matière de substances, de relations, d’escapades nocturnes, ou de les extraire discrètement de situations délicates. Mon art résidait dans la subtile gestion de leurs désirs, tout en préservant l’intégrité et la confidentialité qui étaient la marque distinctive de mes services.
Parallèlement, ma maîtrise exceptionnelle de l’univers du piratage informatique ajoutait une dimension encore plus intrigante à mon rôle. Personne n’avait réellement de secret pour moi, tant je naviguais habilement dans les méandres de la cyber-sphère, transcendante dans ma compréhension des données et des informations. Cela renforçait mon statut central au sein de cet univers exigeant, où la maîtrise de chaque facette, y compris la sphère virtuelle, était mon atout indéniable.
On dit que ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort. Je perçois cela autrement. Les douleurs laissent des cicatrices, ternissent l’âme et engendrent davantage de souffrance. Vivre, souffrir, faire souffrir, vivre dans une boucle infinie. Le monde nous expose à des images toujours plus violentes, dévoilant la nature humaine, résultant de cette souffrance. À mes yeux, la bonté n’est qu’un masque prêt à tomber. Dans des situations extraordinaires, la valeur d’une vie est souvent déterminée par la comparaison avec d’autres vies. « Les limites de l’éthique », une notion que j’ai explorée, poussant les hommes au-delà de leurs propres limites morales pour confronter leur reflet véritable.
Briser ces limites induit une forme d’acceptation de soi, un sentiment jouissif et addictif. C’est reconnaître la valeur sombre de son âme et en réaliser tout le potentiel. Mon costume du mal était ma deuxième peau, une enveloppe forgée dans les flammes de l’expérience. J’y étais à l’aise, car il me permettait de me fondre dans les ombres sans être éclipsé. Le mal n’était pas simplement un rôle que je jouais, c’était une partie intégrante de ma nature, un reflet de la noirceur insondable qui réside en chacun de nous.
Ce costume, générateur de crainte et d’incompréhension, inspirait une forme de terreur chez ceux qui croisaient mon chemin. L’idiot n’a pas peur ; celui qui sait ce dont je suis capable détourne son regard, craignant de plonger dans l’abîme de mes actions. Mon pouvoir résidait autant dans mon aptitude à semer la terreur que dans ma capacité à agir dans l’ombre. Mon aura dégageait une menace silencieuse, une promesse implicite de conséquences sévères pour ceux qui se mettaient en travers de ma route.
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